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Fuoco Jazz – Palimpsest

Ce projet marque la première collaboration entre Fuoco Jazz, une branche de l’Atelier Lyrique d’Opera Fuoco, et la Fondation des États-Unis. La vidéo-mosaïque sortira le vendredi 30 avril 2021 dans le cadre l’International Jazz Day.

Première en direct sur YouTube suivi d’une rencontre avec l’équipe artistique sur Zoom (prévoir 30 minutes). Zoom sur réservation.

La rencontre de la mélodie américaine et du Jazz – une vidéo-mosaïque

Distribution :

Axelle Fanyo, soprano

Sophia Stern, mezzo-soprano

Benoît Rameau, ténor

Thomas Lavoine, piano

Phelan Burgoyne, batterie

Sélection de mélodies

Benoît Rameau : 

  • « The Monk and His Cat » de Samuel Barber 
  • « Song My Mother Taught Me » de Charles Ives 

Sophia Stern : 

  • « Toothbrush Time » de William Bolcom 
  • « Heart We Will Forget Him » de Aaron Copland 

Axelle Fanyo : 

  • « Vocalise » d’André Prévin
  • « Eve-Song: Snake » de Jake Heggie

Ensemble : 

  • « Only » de Morton Feldman 

« Palimpseste est défini comme étant un parchemin dont on a efface la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte. Avec la rencontre de l’Art Song et du Jazz, nous sommes confrontés à deux “parchemins”, le poème et la composition. Les deux seront modifiés tout en laissant des traces de la forme originale. Les associations évoquées par le concept du palimpseste nous permettent de jouer avec l’intertextualité des poèmes à travers l’improvisation qui transformera ces mélodies.

Avec la sélection des sept mélodies ci-dessous, l’idée était de créer une vidéo-mosaïque. Avec un programme réduit, nous avons pu nous concentrer sur la narration de chaque pièce. Chaque mélodie a été filmée dans un espace différent de la Fondation des États-Unis. Par exemple Toothbrush Time se déroule dans l’une des chambres du dortoir, Snake Song se déroulera dans le jardin et The Monk and His Cat dans la bibliothèque. Je voulais me concentrer sur l’aspect de “vivre” à la Fondation des Etats-Unis. Le thème commun entre chaque morceau de musique est celui de la connexion, ou plutôt l’impossibilité de se rapprocher aux autres. Chaque chanson partage un sentiment d’isolement et de solitude, et chaque personnage fait un voyage vers la découverte de soi. Chaque morceau débute par un chanteur entrant et quittant l’espace par une porte commune, qui sera utilisée comme transition vers la scène suivante. En utilisant cet effet, je veux suggérer une relation forte et une similarité entre les six différents personnages. Au fil du temps, ces identités ont été remplacées par des nouvelles, écrites les unes sur les autres, comme un palimpseste. »

Talia Stern, réalisatrice