L’amor conjugale – Giovanni Simone Mayr
TITRE
L’amor conjugale – Giovanni Simone Mayr
À PROPOS
L’amor conjugale raconte la même histoire que Fidelio de Beethoven, mais dans une adaptation très différente du texte original français de Bouilly par le librettiste italien Gaetano Rossi. Sous la plume de Giovanni Simone Mayr, l’amour conjugal n’existe pas seulement entre les deux personnages principaux Amorveno et Zeliska, mais aussi entre deux traditions théâtrales et musicales. Une union parfaite entre deux approches lyriques du nord et du sud des Alpes. Alors que l’orchestration est clairement influencée par Mozart et Haydn, l’écriture vocale est souvent purement bel canto, et ce mélange de styles est l’un des attributs les plus séduisants et uniques de cet opéra.
S’étant établi comme professeur à Bergame, Mayr a enseigné les rudiments de la musique à un jeune étudiant nommé Gaetano Donizetti, après quoi le compositeur bavarois a été salué comme le père du bel canto. Pascal Duc, qui a préparé une nouvelle édition critique pour Opera Fuoco, écrit : » nous sommes à l’apogée du bel canto et Mayr fabrique de merveilleux ensembles vocaux – duos, trios, quatuors et sextuors – sans parler des mélodies inoubliables qui nous restent en tête jusqu’à ce que nous entendions la suivante ! Les proportions sont parfaites et en un acte de quatre-vingt-dix minutes, tout est dit – avec humour, gravité et bien sûr beaucoup de sentiment.”
Après sa création au Teatro Nuovo de Padoue en 1805, L’amor conjugale a connu de nombreux succès célébrés dans toute l’Europe pendant des décennies. Giovanni Simone Mayr se révèle comme une figure importante dans le développement du bel canto et mérite aujourd’hui d’être reconnu pour son importante contribution au répertoire lyrique du XIXe siècle. L’amor conjugale est un trésor musical à ne pas négliger.
ÉQUIPE ARTISTIQUE
David Stern – Direction musicale
DISTRIBUTION
Chantal Santon Jeffery – Zeliska
Léo Vermot-Desroches – Amorveno
Natalie Pérez – Floreska
Olivier Gourdy – Peters
Halidou Nombre – Moroski
Bastien Rimondi – Ardelao
Orchestre Opera Fuoco