Latte e Miele – Fuoco Obbligato
TITRE
Latte e Miele – Fuoco Obbligato
À PROPOS
Dans ce programme d’airs baroques avec instrument(s) obligé(s), Fuoco Obbligato explore la relation de l’homme avec la nature dans son expression musicale et son contexte poétique.
Nous débutons notre parcours au royaume de l’amour, fait d’images des perles de l’océan, d’un ruisseau et de lait qui coule des chênes anciens – un paysage évocateur plein de promesses dans lequel les lignes instrumentales sont mélodieuses et sensuelles. Nous traversons ensuite un terrain d’amour perdu et non partagé qui se reflète notamment dans le gazouillis lugubre d’une flûte, dans la solitude d’un violon faisant écho à la voix ou encore dans une tapisserie étrange d’interjections instrumentales éparses et creuses dans « Lieux désolez » de Rameau, qui crée une atmosphère d’angoisse totale. L’aria de Vivaldi nous sort des profondeurs mélancoliques, dans laquelle le rythme vif et gai du violon console le protagoniste et une ligne de violoncelle fougueuse nous propulse à nouveau vers l’anticipation des rencontres amoureuses. Finalement, les douces brises de la cantate de mariage de Bach se joignent à l’aria entraînante de Boyce qui parle de sucreries coulantes et de jardins épicés.
ÉQUIPE ARTISTIQUE
David Stern & Katharina Wolff – Direction artistique
DISTRIBUTION
Anna Cavaliero – Soprano
Anne-Lise Polchlopek / Sophia Stern / Rémy Brès-Feuillet – Mezzo-soprano / Contre-ténor
Guy Elliott / Benoît Rameau – Ténor
Jean Bregnac – Flûte
Katharina Wolff – Violon
Jennifer Hardy – Violoncelle
Nora Dargazanli – Clavecin
PROGRAMME
L’empire de l’amour
BACH – Cantate BWV 182, Sinfonia
KEISER – Fredegunda, « Vieni a me dolce oggetto »
BACH – Cantate BWV 204, « Meine Seele sei vergnügt »
CAMPRA – Idomenée, « Coulez ruisseau »
MARCELLO – Arianna, « Latte e Mele »
Lieux désolés
LAMPE – Dione, « Pretty warblers »
FACCO – Las Amazonas, « Qué será, cielos, de mi »
RAMEAU – Les Boréades, « Lieux désolez »
VIVALDI – Ottone in Villa, « Guarda in questi occhi »
Les envolées du coeur
RAMEAU – Cantate L’impatience, « L’impatience »
BACH – Cantate BWV 202, « Wenn die Frühlingslüfte streichen »
BOYCE – Sérénade Solomon, « Softly rise, O southern breeze »